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Fin de la route mais le paysage vaut la peine

ARCHIVES 2024

20 avril 2024

Eliane et Valentin seront à Rochefort ce soir après avoir visité Orval.
La veille, ils sont restés  un long moment au coeur de la citadelle de Montmédy puis à Marville.

Il semblerait que 10000 pas par jour permet de garder la forme.
Eliane peut en faire 4 fois plus. Pas étonnant qu'elle soit aussi dynamique et en plus bien agréable tout comme Valentin, son petit-fils.
J'ai passé la journée entière dans la chambre Orchidée.
Je travaille tranquillement, peut-être même un peu mollement mais je varie les besognes.

La troisième photo n'a rien à voir et n'est pas de mon ressort.
Il y avait tout de même plus de vie sur cette ancienne base militaire située à Marville dans les années 60 avec la présence d'un régiment canadien !
Même constat pour la dernière photo. Thierry a déniché une petite entreprise française basée à Bordeaux qui reproduit votre quartier ou votre village.
Il m'a envoyé ce cadre. J'ai à peu près rôdé dans toutes ces rues, à pied ou à vélo !

 

18 avril 2024

Eliane et son petit-fils Valentin occupent l'An 12.

Ils ont visité l'ossuaire de Douaumont et le fort de Vaux.
Ils ont aussi visité un musée que je ne connais pas situé presqu'en face de la citadelle souterraine.

Le musée du Poste de Garde mérite une visite de même que le restaurant situé juste à côté, la cantine des Poilus.

Ce matin, ils partent pour Montmédy et l'abbaye d'Orval.
Je suis dans le jardin d'ornement entre deux averses.

Le potager est vraiment trop trempé même avec des bottes.

J'ai dû tronçonner le buis malade et j'ai fait deux voyages avec le Berlingo pour le porter au compost.
Jeanne-Marie m'a préparé plusieurs kilos de pâté à mettre en bocaux et en terrines.

Le four et le stérilisateur vont turbiner durant plusieurs heures et laisseront échapper une odeur alléchante dans la cuisine.

 

15 avril 2024

Voilà ce qui me manquait, une bonne marche ravigotante en forêt !
Je marchais chaque jour quand j'étais à Tokyo ou je pédalais.
Depuis mon retour, je ne trouvais plus vraiment d'occasion pour m'aérer.
Il est vrai que le temps n'incitait pas à mettre le nez dehors
Cette fois, plus d'excuse. Les forêts deviennent presque magiques avec les jeunes feuilles d'un vert tendre. L'ail des ours parfume l'endroit où il pousse. En plus il fournit des tapis de fleurs blanches qui enchantent l'atmosphère. Les premières orchidées fleurissent sur la pelouse calcaire. Celle-ci a bénéficié d'un profond déboisement. La forêt commençait à s'étendre au détriment des orchidées qui étouffaient sous les arbres.
J'ai profité de cet enchantement grâce au trail des forges de Buré d'Orval.
Les coureurs sont unanimes, les marcheurs aussi, le circuit est vraiment exceptionnel et drôlement escarpé. Le dernier tronçon avec la montée des 100 marches pour atteindre le sommet de la pelouse achève d'épuiser les coureurs du 20 km mais l'effort en vaut la peine.

L'organisation est pratiquement sans faille.

Dommage que des rigolos inconscients retournent parfois le fléchage.

 

14 avril 2024

Je poursuis mes visites lors du retour de l'aéroport de Lorraine qui paraît souvent bien désert.
Je traverse trois départements lorrains pour m'y rendre : Meurthe-et-Moselle, Meuse et Moselle.

Miro utilise l'autoroute, je préfère les chemins de traverse. C'est ainsi que j'ai découvert le site de Mousson et plus brièvement celui de Gorze.
La traversée de cette commune située en Moselle n'est pas très aisée. J'avais repéré lors d'un précédent passage la présence d'un parking à l'entrée du village.
Je suis allée découvrir le riche patrimoine de ce bourg en marchant.  
Tout comme à Mousson, je pourrai élargir le créneau horaire lors d'une prochaine visite.
J'attendais Thérèse, ma conseillère horticole, qui m'a apporté quelques conseils pour embellir les extérieurs. 
J'ai aussi profité d'André pour me rendre au compost situé route d'Urbule.  
Plus on parle d'écologie, plus on se comporte comme des goujats...

On y retrouve dans ce futur compost du plastique, des gravats ou même de la ferraille.

Ce matin se déroule le trail des forges de Buré d'Orval.
En parallèle plusieurs marches de 5, 10 ou 20 km sont proposées.

Celle de 10 km me suffira largement !

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-12 avril 2024

Je ne peux pas me permettre une seule faute sur cette page, mes professeurs de français vont être absents durant quelques jours. Je leur souhaite de bonnes vacances.

J'avais laissé traîner deux erreurs sur le texte précédent ...
Ma petite balade de ce mercredi m'a redonné le goût de la Lorraine !
Il était temps ...

Le printemps facilite la conversion du pays du soleil levant à cette région historique de l'est de la France qui est aussi mon pays natal ...
Les forêts se couvrent d'un vert tendre, les colzas éclairent l'horizon et les fleurs éclosent à tour de rôle.
Le point de vue de Mousson est tout à fait exceptionnel d'autant plus que j'étais seule sur le site !
Le soleil m'a accompagnée et le ciel d'un bleu intense a parachevé avec délice le tableau.
J'y retournerai lors du prochain passage de Miro en y restant cette fois plus longuement pour profiter des sentiers qui partent de cet endroit. J'avais prévu de faire une seconde pause sur ma trajectoire dont je vous parlerai plus tard.

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10 avril 2024

Miro a réalisé en une semaine ce que la jeune génération ne ferait pas sur un mois !

Du coup, je suis le mouvement ..

Je viens de prendre la bêche pour retourner le potager ...
Et je trouve qu'il s'élargit un peu plus chaque année ... 
Jeanne-Marie, la patronne du potager ou du moins ma conseillère éclairée, est venue vérifier le travail, elle a trouvé encore bien des endroits où la renoncule rampante prend ses aises.
J'ai enlevé tous les iris qui étaient recouverts de cette plante invasive et je les pose entre chaque dahlia sans être cependant sûre du résultat.  
Maintenant, je crains la visite de Thérèse pour la partie jardin d'ornement.
J'ai divisé des cannas et des hostas et du coup, il y en a partout !
Ouf, ma journée est consacrée au tourisme lorrain aujourd'hui !

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9 avril 2024

Pas de changement de texte pour le moment.

Je reconduis Miro à l'aéroport demain.

Je devrais avoir un peu plus de temps à consacrer sur cette page !
Sauf que je viens de prendre la bêche pour retourner le potager ...
Et je trouve qu'il s'élargit un peu plus chaque année ... 

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7 avril 2024

Grâce aux archives, vous pouvez lire et relire le poème de Jean-Yves.

Il sera aussi dans le recueil des poètes de l'An 12.

Je trouvais que la présence de Miro me facilitait la tâche. Je change d'avis, je n'ai pas une minute de répit quand il se pose à Vezin.

En contrepartie, il réalise des travaux d'Hercule !
Pour ce faire, il est secondé par Yves et Jeannot.
André , quant à lui, me seconde dans du travail souvent répétitif.

On a déplacé maintes fois des hourdis. Cette fois, c'était le dernier voyage, ils sont maintenant en miettes pour combler le vide devant la future maison de Jeannot.  
Thierry rentre à Tokyo ce matin.

Son prochain déplacement aura lieu à Bruxelles avec une brève incursion à la maison.  
Paweena m'a envoyé de jolies photos que je complète avec le prunus en fleurs.

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5 avril 2024

Dans le tumulte des jours qui passent / Toujours un peu plus dégueulasses

Cernés de nouvelles morbides / Tous vacillent sur le chemin

Plutôt que verre à moitié plein / Trop ne le voient qu’à moitié vide

Le monde prend feu de toutes parts / Et on détourne le regard

A l’abri dans notre cocon / On se referme sur soi-même

Ne vivant que pour ceux qu’on aime / Et je ne fais pas exception

Assis tout en haut de mon champ / Je ferme les yeux et j’entends

Peut-être un peu mélancolique / Le concert de tous les oiseaux

Qui rendent le printemps plus beau / En l’inondant de leurs musiques

Ceux-là n’ont jamais fait la guerre / Ils passent leurs courtes vies entières

A chanter à tous les humains / Qu’il suffirait d’un peu de cœur

Pour que beaucoup de nos malheurs / Finissent en se donnant la main

Je vois courir fière et coquette / La petite bergeronnette

En chasse de son vers de terre / Et les myriades de mésanges

Aussi fugaces que des anges / Vives comme des courants d’air

Au-dessus de leurs chants si doux / On entend celui du coucou

Que même le sot reconnaît / Et les pics qui, ivres d’amour

Prennent les troncs pour des tambours / Et font même fuir le geai

Soudain furtif le renard / Attire mon curieux regard

Alors que lui ne m’a pas vu / Il s’esbaudit et se prélasse

Mais même lorsqu’il n’est pas en chasse/ Il reste toujours à l’affût

Et voila que mon cœur se serre / Lorsque j’aperçois mon beau cerf

Qui de ma forêt est le roi / De majesté il a l’allure

Et porte si fière sa ramure / Qu’a le voir je reste sans voix

Il me toise non sans crainte / Mais sait que ma joie n’est pas feinte

Il peut aller tout librement / Jamais je ne ferais de mal

A un aussi bel animal / Et je rentre le cœur content

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3 avril 2024

Alors la mémère, on va de bon matin

Forcer sur la bière et se perdre en chemin?

Et ivre d'Orval, je t'imagine bien

Rentrant non sans mal, chantant le p'tit quinquin

Mais qu'est-ce que je raconte ?

En fait, j'avais fait un doublon sur le texte du 1er avril.

Quand cela arrive, les amis Bretons corrigent la faute en me trouvant toujours une excuse.

Moi je me donnerais des baffes ..

Et puis il y a Jean-Yves des Bouchoux, le poète voltigeur, qui utilise une manière assez originale pour me signaler l'erreur !

Evelyne et Fabrice viennent régulièrement à l'An 12 depuis 7 ans.
Native de Sorbey, Evelyne vit en région parisienne depuis qu'elle a rencontré Fabrice.
Quand sa maman a dû quitter sa maison pour séjourner en maison de retraite médicalisée, Evelyne faisait régulièrement des navettes depuis l'Essonne.
Paulette repose au cimetière de Sorbey depuis octobre 2023. Les déplacements s'espacent pour Evelyne mais ils restent encore vitaux.
Elle retrouve avec beaucoup de plaisir Colette et ses deux enfants, Philippe et Isabelle, qui ont vécu un événement similaire au même moment avec le départ de Bernard.
Il fait encore trop froid dans la véranda, les portes restent fermées et les échanges sont plus rares. Aucun souci avec ces deux familles qui se sentent chez eux et peuvent oeuvrer sans ma présence !
Les photos sont hors sujet mais ce coucher de soleil éphémère fut magique !
Christelle vient chercher Yves sur le chantier, il est temps de se mettre à table ...

Sur la seconde photo, Jeannot prépare le coffrage d'un escalier en béton que Miro coulera jeudi.

Je vais le récupérer ce midi à l'aéroport.
Les deux autres photos me prouvent que les deux frangins se sont bien retrouvés ! Ils ont fêté leurs retrouvailles à la table de Sébastien, "Les Amis" un trois étoiles au Michelin !

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1er avril 2024

C'est bien dommage de se rendre à l'abbaye d'Orval sans se poser quelques instants sur des sites magnifiques situés sur le trajet.

Je viens de faire ce parcours tout en allant me fournir de fromage pour les amis.
Le premier arrêt s'impose à Torgny. On peut s'y poser quelques heures en se défoulant sur plusieurs sentiers balisés. On peut aussi traverser doucement le village en longeant les vignobles, en se rendant à l'ermitage puis en redescendant tout en bas du village pour franchir à nouveau la Chiers et la voie de chemin de fer. Nous voici en Meuse, direction Montmédy.
Là aussi une visite s'impose. La citadelle dressée sur les hauteurs de la ville est majestueuse. Son histoire remonte à Charles Quint. Deux musées sont inclus dans la visite, celui de la fortification et celui dédié au peintre Jules Bastien Lepage.
Nous poursuivons vers les Ardennes mais on bifurque juste avant à Thonnelle pour se diriger vers Avioth. Sa basilique et surtout la Recevresse sont de réels joyaux.
Si c'est l'heure de se mettre à table, n'hésitez pas à vous rendre à La Grange. Le menu est alléchant et réalisé avec les produits du terroir.

Préparez vos papiers, nous arrivons à la frontière.
Le poste français semblerait presque occupé alors que le cabanon belge est tout simplement à l'abandon. Curieux, d'habitude nos amis outre-quiévrain prennent soin du patrimoine, quel qu'il soit.
Enfin une route bien sinueuse nous amène à un carrefour.
A gauche, Villers devant Orval où est brassée la Gengoulf, en face Florenville située sur la Semois aux confins de la Gaume et de l'Ardenne. Sur la droite apparaît l'abbaye d'Orval.
En ce dimanche de Pâques, le parking est bondé. L'office religieux se termine. Pratiquement tous les paroissiens vont se fournir en bière ou en fromage avant de quitter les lieux.
Je reviens avec 4 fromages et je trouve le livre "Le voyageur incertain"qu'Isabelle avait commencé à lire à l'An 12 mais elle n'a pas su le trouver en kiosque. L'auteur Danièle Henky y relate les séjours de Maurice Carême à l'abbaye durant dix-sept années.
Le compteur affiche 35 km. Je poursuis l'aventure en prenant des routes qui me sont encore inconnues et j'arrive à Prouvy. Est-ce l'odeur du chocolat qui m'a amenée dans ce lieu ?

Le village est charmant et abrite la chocolaterie de renom Deremiens.
Je me retrouve à Saint Vincent. Je suis dans la bonne direction pour regagner la maison ! 

Il n'y avait probablement que deux énergumènes qui travaillaient ce jour-là. Yves et Jeannot ont oeuvré durant tout le week-end dans la maçonnerie ! Les projets de Thierry se matérialisent.

 

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