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Fin de la route mais le paysage vaut la peine

ARCHIVES 2024

 

2 octobre 2024

 

La mise à jour est exceptionnellement quotidienne.
Je désire vous faire partager la réalisation de mes hôtes !
Pas de doute, ce ne sont plus des amateurs. 
La table du petit-déjeuner est dressée. Ils s'occupent du reste !
J'ai ainsi le temps de travailler sur cette page.
Ma réserve de jus de pommes était épuisée. Fort heureusement, Jeanne-Marie m'a permis de faire le lien avec celui que je viens de faire.
L'atelier du jus de pommes de la famille Mulder de Baslieux se situe à une vingtaine de kilomètres.
En entrant dans la cour, on est aussitôt frappé par la propreté des lieux de même que par l'organisation et la disposition des différents locaux. 
J'étais accompagnée de Nicole et de Sylvie. Nous avions réparti 500 kg de pommes et 300 bouteilles dans les trois véhicules.
L'ambiance est conviviale, presque festive !
Et le jus obtenu donne déjà des signes d'une boisson délicieuse et parfumée ! 
Sûr, le petit Théo va se régaler l'été prochain, s'il en reste encore !!

 

29 septembre 2024

La mise à jour est exceptionnellement quotidienne.
Je désire vous faire partager la réalisation de mes hôtes !
Pas de doute, ce ne sont plus des amateurs. 
La table du petit-déjeuner est dressée. Ils s'occupent du reste !
J'ai ainsi le temps de travailler sur cette page.
Ma réserve de jus de pommes était épuisée. Fort heureusement, Jeanne-Marie m'a permis de faire le lien avec celui que je viens de faire.
L'atelier du jus de pommes de la famille Mulder de Baslieux se situe à une vingtaine de kilomètres.
En entrant dans la cour, on est aussitôt frappé par la propreté des lieux de même que par l'organisation et la disposition des différents locaux. 
J'étais accompagnée de Nicole et de Sylvie. Nous avions réparti 500 kg de pommes et 300 bouteilles dans les trois véhicules.
L'ambiance est conviviale, presque festive !
Et le jus obtenu donne déjà des signes d'une boisson délicieuse et parfumée ! 
Sûr, le petit Théo va se régaler l'été prochain, s'il en reste encore !!

 

28 septembre 2024

Le festival de vannerie qui se déroule à Montquintin ce week-end remplit l'An 12.Rita et Didier viennent de la région de Lille. Ils font partie d'une association "Atelier paille" où l'on apprend à travailler tous les végétaux, paille, osier, rotin, ronces, etc. ...Ce n'est pas la première fois qu'ils participent à l'atelier vannerie de Montquintin.Je sais que Rita va fabriquer un panier rond outre-rhin.Je ne me souviens pas de la future réalisation de Didier.Chantal et Martine ne sont pas inconnues à l'An 12. Elles viennent régulièrement suivre le stage vannerie depuis la Champagne.Le village, à lui seul, mérite une visite. Situé en haut d'une butte témoin à 324m d'altitude, il offre une vue panoramique sur toute la Lorraine gaumaise.Son passé architectural est lui aussi loin d'être insignifiant.Entre les ruines de l'ancien château féodal ayant appartenu à Monseigneur de Hontheim, l'église romane saint Quentin et le musée de la vie paysanne, la balade dans le tout petit village d'une quarantaine d'habitants ne manque pas de charme.Je n'ai aucune photo sous la main, celles et ceux qui me suivent savent que j'ai entièrement effacé le disque dur qui gardait précieusement mes divers souvenirs : famille, amis, hôtes, balades, photos du jour , etc. ...  La chambre Prairial n'a pas encore trouvé l'atmosphère chaleureuse que je souhaite lui apporter.Les hôtes qui l'occupent sont ravis des dimensions de la literie et ne sont pas perturbés par l'agencement quelque peu hétéroclite du moment !

 

25 septembre 2024

Je n'ai pas vraiment de nouvelles à vous apporter.

je poursuis le rafraîchissement de la chambre Prairial tout en conservant les meubles en chêne façonnés par l'artisan Henry, il est vrai un peu sombres mais costauds.
Je peux les bouger sans qu'ils ne tombent en morceaux ...

Isabelle est arrivée de Pau en faisant une pause dans la famille à Chaumont.
Elle aime revenir dans la maison familiale de Longuyon même si elle devient inhabitable.
C'est surtout le jardin qui l'intéresse. La pluie annoncée cette semaine va bousculer ses plans.
J'avais déjà, lors d'une malencontreuse manipulation, effacé toutes les photos du jour.

Cette fois, j'ai effacé absolument toutes les photos classées et stockées sur un disque dur ... en voulant faire le ménage ...

Plus aucune photo de la famille, des hôtes de l'An 12 et de tous les paysages abordés au fil du temps !

 

22 septembre 2024

Le poète a quitté la Lorraine pour retrouver le Pays basque.
Pas facile de reprendre la plume après ses envolées.
Yasmine et Jean-Paul occupent la maison.
Habituellement, ils occupent la chambre du rez-de-chaussée. Selon Yasmine, de bonnes ondes circulent dans cette chambre. Pas de souci cependant, les ondes sont positives dans chaque recoin de l'An 12 ! Ouf !

La Prairial est en fait en pleine restauration. Je passe la literie en 160x200.  Il était donc impératif de démonter la boiserie entourant le lit. J'aménage tranquillement la pièce pour la rendre plus chaleureuse. Je n'ai pas encore trouvé l'aménagement idéal ...
Je vais chercher mon inspiration dans la campagne environnante ... avec le vélo.

Au retour, les batteries du vélo sont déchargées, les miennes sont au top !

Je prends la fourche bêche pour retourner le potager, au grand désespoir de Jean-Paul qui prône la permaculture à chacun de ses passages à l'An 12 puis je sème de la moutarde blanche pour nourrir le sol.
Le séjour des voltigeurs en Lorraine se termine. Pas encore leur mission sur les cordes.
D'autres murs les attendent en Alsace.

 

20 septembre 2024

Il faut rouler une bonne heure, soit en prenant la direction de Sedan, soit en prenant une route presque parallèle qui passe par Orval et Florenville pour atteindre Bouillon, en Belgique.

Le second itinéraire est beaucoup plus pittoresque: vallons, forêts de sapins…

En arrivant à Bouillon, le regard est capté par la forteresse qui est bâtie au dessus de la ville et de la rivière: la Semois (photo1).

Le château de Bouillon est immense, moins grand que celui de la ville voisine française Sedan, mais plus impressionnant. L'emplacement du château a été choisi pour en ralentir au maximum les assaillants éventuels: de trois côtés un méandre de la Semois l’enveloppe. Le château est érigé sur un plateau rocheux. Il n’y a qu’un seul accès naturel. Sinon pour approcher au pied des murs, c’est une paroi, pas très haute mais toujours abrupte (photo 2).

La visite de l’ensemble est prenante car le monument est parfaitement conservé. On franchit des ponts, traverse des couloirs, monte d’étroits escaliers, découvre une ou deux salles voûtées imposantes et bien mises en valeur. Petits et grands en sortent avec l’impression de ne pas avoir tout vu: les regards vont du paysage aux murailles, à la ville en dessous, aux objets exposés.

On a souvent envie de revenir à cet endroit.

La ville elle même, est jolie avec la Semois qui la traverse (photo 3). Entourée de forêts , ses grandes maisons au toit d’ardoise s’inscrivent parfaitement dans le paysage, avec les murailles grisâtres du château, avec le bleu foncé de la rivière.
Cependant, elle est devenue « touristique ». Les terrasses des restaurants abondent en bordure de la Semois, les magasins qui vendent épées, casques et autres babioles déparent un peu.

Mais rassurez vous: dans quelques endroits, on trouve de la bonne bière , des gaufres et même… l’odeur des frites peut vous titiller selon qu’on approche de l’heure d’un repas.

Quand on situe Bouillon, on parle des Ardennes belges. Et qu’elle se réclame belge ou française, cette région, les Ardennes, a son animal fétiche. Celui de la photo 4 n’est qu’une statue. Mais en regardant bien les bas côtés de nombreuses routes on se rend compte, à la terre remuée, qu'il est bien présent. ​Bernard​

 

18 septembre 2024

Le thème de ce jour va être dédié à des personnes qui contribuent à l’entretien du patrimoine, plus exactement à la réparation et à la sauvegarde d’une partie de deux sites proches de l’An XII.

Viviane vous a déjà parlé des « cordistes ». Qui sont ces personnes? Que font-ils?

Hôtes réguliers de l’An XII, ils viennent de leur Jura , de là on parle ici des « Jurassiens »

« Jurassiens »,dans le Pays-Haut veut dire travailler soit sur les remparts Vauban de Longwy, soit à la citadelle de Montmédy. Là leur travail consiste à retirer les herbes qui envahissent les murs des édifices, à réparer l’usure du temps et des intempéries en remplaçant des pierres, à maçonner une nouvelle paroi pour y supprimer les endroits devenus dangereux…

Pour une grande partie de leur journée, ils travaillent en hauteur, suspendus à la muraille, un peu comme des alpinistes.(photo 1). C'est pour cela qu’on parle des « cordistes ». Leur activité nécessite une formation spécifique qui va leur permettre par la suite de maîtriser les gestes, les attitudes pour exercer un métier.

La formation de cordiste ne suffit pas à elle seule. Elle est indispensable pour pratiquer une activité dans des endroits souvent inaccessibles (photo 2). Dans le cas présent, ce sera la maçonnerie , bien nécessaire pour réparer et permettre aux remparts de vivre pendant des décennies et ceci sans danger pour les promeneurs.

Il faut parfois retirer de vieilles pierres abimées, disquer parois ou ferrailles présentes… et bien des domaines qui font que ces « artistes » ont un véritable savoir faire des métiers du bâtiment.

Les différentes activités, imposent un outillage varié et une intendance assez conséquente. Les cordes, les seaux, truelles, sièges, baudriers, casques et accessoires de protection, les vêtements de travail et de pluie, débroussailleuses, tronçonneuses ….

Certains se souviennent de l'état dans lequel étaient les remparts de Longwy ou la citadelle de Montmédy : la végétation envahissait tellement qu’on en oubliait les ouvrages, envahis par les broussailles. On en a un petit (très petit ) exemple en regardant la photo 3.

Si l’on veut préserver ce patrimoine, il est grand temps d’agir sinon les racines des végétaux vont s’incruster, grandir et…. on ne verra plus rien.

Toujours dehors, il faut penser aux aléas du temps. Ce n’est probablement pas simple que de travailler suspendu ainsi aux cordages, surtout si la journée est pluvieuse. Il en est de même quand les fortes températures sont là qui on bien chauffé la pierre et la muraille…

Le soir, à l’An XII, le repos est là pour Julien, Vincent et Christophe. Avant un repas bien mérité, peut-être qu’une petite bière va faire oublier la fatigue de la journée (Photo 4)… Bernard

 

16 septembre 2024

Rassurez-vous, Bernard et Nicole n'ont pas encore quitté la Lorraine du moins sur cette page !

Il y a parmi vous des lecteurs qui ne connaissent pas le poète en question.

​Je fais donc juste une petite incursion pour faire les présentations.
Bernard et Nicole ont demeuré à Charency-Vezin durant toute leur vie active et même depuis la naissance pour Nicole.
Il y a 7 ans, ils se sont rapprochés de leur fille en s'installant à Dax.

Les parents et aïeux reposent à Jametz et à Grand-Failly. Des cousins proches sont encore dans la région de même que des amis. Aussi, ils "remontent" chaque année en Lorraine. 
Nous partageons des moments agréables, surtout à table !
Bernard écrit comme il respire et ses photos sont belles.
Je profite sans vergogne de ses talents et vous êtes nombreux à l'apprécier.

Promis, vous le retrouverez les jours prochains.

Ce dimanche, j'ai testé mon endurance en participant à une marche ADEPS. Elle se déroulait à Harnoncourt avec 5, 10, 15 ou 20 km. J'ai choisi le parcours jaune de 10 km qui traversait la forêt sans être sûre d'y arriver aisément.
Le réveil ce matin s'est avéré un peu douloureux mais tout va bien ...

 

15 septembre 2024

Encore une idée de balade vers un lieu proche de l’An XII…

Lors de sa construction, le site de l’abbaye d’Orval a été choisi pour son éloignement de toute habitation. C’est bien souvent le cas pour beaucoup de sanctuaire religieux, lieux de méditation par excellence.

Aujourd’hui, Orval n'est plus véritablement coupée du monde puisque de nombreux visiteurs, des touristes, des retraitants viennent en franchir l’entrée.

Dès les premiers pas, la majesté des bâtiments intérieurs séduit (photo 1). On est d’abord curieux. Puis pour ce qui me concerne, peu à peu le respect s’impose. La prestance du site me rend admiratif et je me contente de regarder et d’imaginer ce que ces pierres représentent et ce qu'elles ont vécu…

L’ensemble de l'abbaye est immense, imposant, surtout entouré de verdure : forêts et prairies sont là qui mettent en valeur la beauté des lieux.

Beaucoup de constructions du monastère ne se visitent pas, en particulier les locaux réservés exclusivement aux moines. Mais on a une vague idée de leur grandeur quand au détour d’un passage on découvre une façade, un édifice, un clocher (photo 2).

Orval a sa légende. Dans ce lieu de verdure et de pierres, (photo3) il n’est pas difficile de se reporter aux temps anciens, ceux qui faisaient surgir dans les contes et les veillées de tels récits.

Dame Mathilde aurait perdu, dans l’eau d’une fontaine, l’alliance de son défunt époux. Pour récupérer l’anneau, elle fait un vœu à la Vierge. Aussitôt, une truite remonte vers la Dame l’objet perdu et lui redonne. Mathilde remercie et s’exclame que cet endroit est un Val d’Or.

Cette bien jolie légende se retrouve dans le nom du lieu : Orval. Mais aussi dans le blason de l’abbaye (donc sur les capsules des bouteilles de bière..). Le ruisseau qui alimente la brasserie logée dans les bâtiments se nomme « Le ruisseau Mathilde ».

Il faut bien repartir … Pourquoi pas s’offrir un dernier moment de beauté, de calme, de sérénité.

Le plan d'eau proche de l'abbaye est là, tout proche de l'endroit où on est garés… Quelle belle vue nous avons avant de retrouver la réalité…(photo 4) ​Bernard

 

13 septembre 2024

Bien des hôtes de l’An XII (photo 1) reviennent y séjourner.

Les occasions qui les font repasser sont diverses : étape pour couper un voyage et se reposer un peu, visite dans une famille qui réside dans les environs …
Pour beaucoup de ces personnes, ce sont l’accueil, l’ambiance de la maison, qui les font revenir.

Les sujets abordés, accompagnés de rires, permettent de se forger de bons souvenirs, de se rappeler que la maison vit véritablement et surtout de comprendre qu'on y est bien…

Ce qui fait que, bien souvent, les discussions sont animées entre les hôtes. Alors, Viviane juge que sa présence n'est plus vraiment indispensable. C’est à ce moment que, discrètement, elle part s’occuper laissant les hôtes entre eux.

Parfois même l’un ou l’une vient la retrouver pour passer un peu de temps avec elle (photo 2). C’est si agréable de passer en revue ses souvenirs ou la vie du village…

À cette saison, les jardinières de fleurs sont belles. Pour peu qu’on en prenne soin, elles mettent en valeur la couleur jaune/ocre des façades.

J’ai évoqué il y a peu cette belle couleur calcaire, couleur reposante aux yeux et qui, quel que soit l'aspect du ciel, nuageux ou ensoleillé, reste un attrait.L’an XII n’est pas en reste.

La teinte se répète sur bien des façades dans le villages et dans les localités des environs. Et même,… même cette imposante statue dans le cimetière du village en est la preuve (photo 3).

Il est arrivé que, quelques jours en 2024, le ciel répugne à se dégager; oui cela arrive…Ces jours là, rien n’interdit au touriste de l’an XII , s’il est bien vêtu, de regarder et apprécier les paysages.

Ce presque automne est frais, reposant après les grandes journées de chaleur de l’été. On aurait même envie de comparer les prés et bois entourant le village à ce que l’on voit parfois en moyenne montagne un jour de bruine… (photo 4)  ​Bernard

 

11 septembre 2024

La page de l’AN XII est principalement là pour évoquer l'aspect touristique de la région.
Les « frontières » départementales ou nationales qui délimitent le Pays-haut, tout au nord de la Meurthe et Moselle, sont devenues symboliques.

Charency Vezin (photo 1) ne se situe qu’à deux kilomètres de la Belgique, vingt cinq kilomètres du Luxembourg. Mais, avec la Gaume, territoire belge, si proche c’est le même terroir, la même vallée, qui font que les paysages se ressemblent.

À la sortie de Charency, côté Belgique, on traverse le village d’Epiez sur Chiers (photo 2). Plus modeste que sa voisine, la localité est bien différente. C’est presque un « village rue ». On y voit, comme à Vezin, quelques maisons aux pierres jaune/ocre, pierres aux couleurs typiques de l’endroit. De ces maisons, on en voit aussi à Torgny, village belge frontalier d’Epiez… et dans les localités proches.

Outre les frontières nationales belge et luxembourgeoise, les limites administratives de deux départements ne sont pas bien loin. Velosnese premier village de la Meuse n’est qu’à cinq kilomètres de Vezin. Un peu plus loin on découvre d’assez loin Montmédy. La citadelle domine la ville presque au confluent des vallées de la Chiers et de l’Othain. (Photo 3).

Puis, si on traverse Montmédy, il ne faudra que 10 kilomètres pour arriver dans le département des Ardennes. Ce qui fait qu’en 15 kilomètres on peut avoir mis le pied dans trois départements.

Mais si j’évoque ces trajets, c’est, bien sûr pour illustrer le thème de ce jour: la proximité des limites. Mais c’est aussi pour parler d’un de mes coups de cœur : la vue du village de Thonne-les-Prés, à la sortie de Montmédy, en allant vers Sedan.
Il semble calme cet endroit : la forêt n'est pas loin des portes du village, les champs…, prairies… et verdure…

C’est beau!

Dernier détail : sur la photo, on remarque la voie ferrée et un viaduc. Celui-ci précède un grand tunnel qui débouche sur la gare de Montmédy. En 1914, l’armée française a voulu faire sauter ce viaduc et ainsi bloquer le trafic intense sur la ligne Sedan Metz. Cela ne s’est pas fait…

Et aujourd'hui encore on peut admirer ce bel ouvrage qui ajoute un cachet supplémentaire à la vue d’ensemble. ​Bernard

 

8 septembre 2024

Les basiliques ou les cathédrales, par leur majesté, attirent les touristes, les amateurs d’art…

Pour les villages, les monuments sont plus discrets et plus modestes et cela contribue parfois à leur charme.

Et, si on retient l’image d’un village, d’un hameau, son identité, ce sera souvent celle où l’on voit l’église et principalement son clocher.

C’est ce que je souhaite illustrer ici, en évoquant quelques villages du Sud Ouest.
Dans bien des bourgades, les moyens financiers manquaient. Souvent quand on en arrivait à la construction du clocher, le bon sens et le manque de moyens imposaient de se contenter d’un mur, parfois à peine plus haut que l’église, mur surmonté d’une ou plusieurs croix (photo 1) .

Dans les Landes, le Béarn, et là où la vie était rude, ils sont assez nombreux, ces « clochers murs ».

Quand la commune, le seigneur, la paroisse était un peu plus riche, le clocher mur devenait plus imposant. Il comprenait trois flèches (photo 2).

Selon les versions, il pourrait s’agir d’une référence à la sainte Trinité. D’autres évoquent la similitude avec le calvaire et les deux larrons de part et d’autre… Toujours est-il que ces clochers, sobres, épurés de sculptures, s'intègrent parfaitement dans les collines et le paysage.

Quand on passe dans ce village du Pays Basque, on ne peut qu’être surpris de voir cet espèce de clocher, soutenu par des contreforts en bois… (photo 3). À première vue on ne réalise pas que ce puisse être un clocher,… on passe,… on fait demi tour pour vérifier… Rien de bien joli, mais le souvenir du village va rester, mais….peut être pas le nom de cette localité.

Et comme je voudrais envoyer un peu de couleurs, voilà la dernière vue. Elle a été prise en fin de balade autour d’un village proche de Dax.

L’église n'est pas du tout fortifiée mais, elle est bâtie sur une colline, elle domine, et elle est un repère facile dans le paysage.

Avec les tournesols, la photo était presque obligatoire…

Ces moments de souvenir dont je parle aujourd'hui n’ont peut être rien à voir avec l’An XII… mais garanti. je ne serai plus hors sujet lors de ma prochaine intervention, intervention que je situe dans les… jours; peut-être même un peu avant! Bernard

 

7 septembre 2024

Au fur et à mesure que la voiture efface les kilomètres, les paysages, les noms des localités… deviennent plus familiers.
Les souvenirs, liés à ces images que nous découvrons à nouveau cette année, reviennent.
Chaque minute du voyage nous apaise , nous allons bientôt arriver à Charency.
En réalité, on commence à se sentir assez proches du village, à partir des forêts d’Argonne.

Au droit de Sainte Menehould (prononcer Sainte Menou...), que nous traversons sans émoi particulier.

Puis très rapidement la départementale nous fait contourner Clermont-en-Argonne. Entre les deux localités, nous avons retrouvé et admiré ces belles forêts, ces grands arbres, de "vrais arbres" comme dirait Nicole….

On évite Verdun et on entre dans le bois des Caures, après les quelques kilomètres de montée depuis Vacherauville. À la sortie de ce lieu historique, sur la gauche, le monument dédié au Colonel Driant et à ses soldats est là qui marque l'endroit où tout a commencé... Mais ce qui impressionne le plus, si on veut bien s'arrêter sur le parking en face, ce sont les « marmites »; ces trous d’obus, les uns sur les autres… Aujourd'hui en fin d'été, la végétation les efface un peu. On imagine très mal; même si on effectue d'énormes efforts, on imagine très mal les peurs, les souffrances, la misère des malheureux qui ont vécu ces enfers…

Le silence reste dans la voiture un bon moment.
Puis après Damvillers, dont Viviane a déjà parlé, ce sera Delut et ensuite la très belle image de Marville.

Pas de doute, le retour en Lorraine est effectif !

Encore quelques kilomètres à vitesse très réduite pour mieux absorber les couleurs, les paysages, la traversée de Villers le Rond.
On devine, puisqu’on sait qu’elle est là, la vallée de la Chiers et le village caché dans la verdure et les arbres; et ceci presque jusqu'au dernier virage .
Et c’est Charency, et c’est l’an XII… Bernard

 

6 septembre 2024

La voilà notre Manon !
Juste quelques mots avant l'intervention du poète préféré de ma belle-soeur.
J'espère que son intervention sera régulière durant une grande semaine ...

Ses mots embellissent la Lorraine et sont plaisants à lire.

Voilà donc un compte-rendu bien terre à terre.

Olivier et Shinna ont partagé quelques heures avec les joyeux voltigeurs.

Vous aurez probablement l'occasion de revoir les cordistes sur les remparts de Longwy.
Les gens du Nord vont occuper l'An 12 durant plusieurs jours.
Thierry et Marie arrivent avec Babette et Jean-Marie.

Voilà les derniers ragots de quartier.
Je libère la place en profitant avec grand plaisir de la prose de Bernard.
D'avance je le remercie.

 

4 septembre 2024

La mise à jour a un peu tardé.En fait, j'ai pris la poudre d'escampette en profitant d'un créneau libre dans la maison d'hôtes.Je nourrissais depuis longtemps l'envie de faire le tour du lac de Madine.Encouragée par Thierry, je me suis octroyée deux jours de détente sur les lieux en choisissant de dormir à Heudicourt-sous-les-Côtes.J'ai profité de deux belles journées et d'un parcours autour du lac pratiquement en solitaire.Je terminais le circuit quand les cyclistes commençaient à pédaler.Je me suis servie de l'assistance électrique pour grimper la butte de Montsec. Elle est inutile autour du lac. Les sentiers sont bien entretenus, diversifiés entre forêt et prairies et de nombreux points de vue sur le lac.Une bien belle balade de 23 km.J'ai repris le vélo pour grimper à la chapelle des Bures à Buxières-sous-les-Côtes.J'ai abandonné avant de me casser la figure dans les cailloux ...En échange, j'ai choisi le tout nouveau spa de l'hôtel ouvert depuis début juillet.Tout simplement grandiose !L'école a repris pour tout le monde.Théo porte la tenue obligatoire à Singapour.Solan a tenu à enfiler la tenue qu'il portait au mariage de Capucine.Il a vite fait tomber la veste, il fait encore très chaud à Tokyo.Pas de photo de Manon. Inimaginable !!Désolée, impossible de télécharger les photos de Madine sur le PC.ptembre 2024

 

1er septembre 2024

Concours de pétanque aujourd'hui sur la place de la gare organisé par le Club des jeunes.

Une petite restauration y est proposée à midi.
Tous les Vezinois devraient y participer !

Je croyais ne plus pouvoir recharger mes batteries après ces deux mois intenses et plaisants.
Que nenni ! Je reprends du service plutôt aisément avec cependant une cadence modérée.

J'avoue aussi que je m'octroie des moments de paresse en m'installant sur une chaise longue au milieu de la pelouse, un livre en main.
Et ma foi, ce n'est pas désagréable du tout ....

Mes hôtes, habitués des lieux, passaient la journée à la ferme de la Presle.
Patrick, natif de Vezin, et sa compagne Françoise sont venus de Berjerac pour participer à un mariage. Un redémarrage en douceur !
J'ai sonné le rassemblement en début d'après-midi. Danièle avait suggéré une sortie à Lasauvage, un joli petit village posé sur la frontière à deux pas des pompes à essence.

Georgette suit habituellement le mouvement.
On aurait dû se renseigner un peu avant, une grande manifestation de voitures anciennes s'y déroulait durant tout le week-end. Nous avons vite quitté les lieux pour nous retrouver à Hussigny-Godbrange en France.  Notre destination favorite restant la Gaume, nous avons observé Longwy depuis le belvédère et sommes allées nous régaler à la pâtisserie Bitaine de Virton.

 

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